La restauration des milieux
Mise en place de clôtures et plantations pour entretenir et reconstituer les ripisylves
Le SMARL assure la réalisation et le financement, au travers de programmes pluriannuels, des travaux d’entretien, de restauration et d’amélioration des milieux aquatiques. Ces programmes sont définit, à l’avance, en accord avec l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse, le Conseil Général du Haut- Rhin et les communes, et ont pour objectif l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau du bassin versant de la Largue. Coupes d’arbres sélectionnés, nettoyage, enlèvement de déchets, plantations de diversification, remise en eau de bras secondaires asséchés, diversification des écoulements sont les principales interventions relatives à ces travaux de restauration.
Abattage d’essences indésirables au bords des cours d’eau; ici une haie de résineux
Depuis 1995, chaque année, le SMARL est intervenu sur des tronçons préalablement définis, si bien qu’aujourd’hui, un « passage » a été réalisé sur l’ensemble des 160 km de cours d’eau principaux du bassin versant de la Largue et du secteur de Montreux. Depuis 2007, le Syndicat a enclenché une deuxième phase de travaux, toujours dans le cadre de programmes pluriannuels préalablement définis avec l’ensemble des partenaires (Communes, Agence de l’Eau et Conseil Général du Haut Rhin), permettant de réaliser un deuxième passage sur les cours d’eau. Entretien des réalisations menées au cours de la première campagne et améliorations de milieux sont les principaux objectifs de cette deuxième phase.
Nettoyage des cours d’eau
Des résultats…
Les travaux de restauration et de renaturation entrepris par le SMARL ont permis d’enrichir le peuplement végétal des bords des rivières par plantations et nettoyage. Cet enrichissement végétal, couplé à l’amélioration de la qualité des eaux, a contribué au retour de nombreuses espèces quasiment disparues sur le bassin de la Largue. C’est ainsi que castor, martin pêcheur, courlis cendré, pic noir, traquet pâtre, et autres aigrettes se partagent aujourd’hui, ce biotope diversifié. Autrefois surpeuplée en espèces exogènes (étrangères) du fait des fuites d’étangs, la Largue a aujourd’hui retrouvé une biomasse normale de 220kg de poissons à l’hectare, ainsi qu’un peuplement correspondant enfin, à une rivière de première catégorie. En effet, la Largue contient des populations conséquentes de vairons, chabots, ablettes, spirlins, goujons, loches franches ou chevaines, ainsi que la discrète bouvière.