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Sorties 2014

Synthèse de la sortie sur la faune de la Largue du Samedi 27 septembre 2014

Le beau temps était au rendez-vous pour cette sortie matinale au bord de la Largue dans un beau secteur de prairies de fauche.

Ce grand et bel ensemble de prairies préservées de la zone inondable est favorable aux espèces animales et végétales. La présence d’une ripisylve (boisement de bord de cours d’eau) continue entre Balschwiller et Saint Bernard leur est également bénéfique. Ce sont d’ailleurs ces prairies, ces boisements et les espèces qu’ils abritent qui ont permis à la vallée de la Largue son classement comme zone Natura 2000. Ceci permet notamment aux agriculteurs de pouvoir bénéficier d’aides financières spécifiques : les MAEC (Mesures AgroEnvironnementales et Climatiques).

La Largue à Saint-Bernard

Les premières espèces observées furent les macros-invertébrés (gros invertébrés) aquatiques avec des gammars (les crevettes d’eau douce), des larves d’insectes et des moules d’eau douce. La collecte de coquilles de plusieurs espèces de rivières (mulette des peintres, mulette des rivières, moule zébrée) et leur comparaison avec l’anodonte, grande moule des étangs, a permis d’appréhender la diversité des moules et d’étudier leurs caractéristiques (dents, épaisseur de coquille).

La moule zébrée est une espèce invasive qui commence à coloniser nos cours d’eau

Les anodontes sont de grandes moules à coquilles fines, sans dents, qui sont présents dans des étangs

Au détour d’un méandre, nous avons eu l’occasion de voir un ragondin, mammifère aquatique invasif de nos rivières, mais pas de castor. L’animal discret s’observe plutôt à l’aurore ou au crépuscule, mais nous avons pu observer de beaux indices de présence. Au niveau du seuil, des traces montrent que le castor doit sortir de l’eau pour franchir l’obstacle. Les poissons, quant à eux n’ont pas cette chance et ne peuvent pas franchir l’obstacle.

Chemin emprunté par le castor

Le ragondin colonise nos cours d’eau

La présence d’arbres isolés et surtout d’une belle ripisylve (boisement de bord de cours d’eau) permet de maintenir une température de l’eau fraîche nécessaire aux poissons et de créer des habitats à plusieurs espèces. Des trous de pics (comme le pic vert et le pic épeiche) et des cavités dans les arbres peuvent être utilisés par les chauves-souris qui chassent, de nuit, des insectes à la surface de l’eau.

Cavité

Trou de pic

Sur un secteur de falaises abruptes creusées par l’érosion, des trous ont été creusés par des hirondelles, ou des martins pêcheurs. Plus loin des blaireaux ont creusé des terriers.

Les secteurs calmes et rapides longés lors de la balade abritent différentes espèces piscicoles (espèces de poissons). Dans les secteurs de courant, bien oxygénés, des espèces comme le chabot, le vairon ou la truite  sont présentes. Dans des secteurs plus calmes, il s’agit de la bouvière, du gardon et du  goujon. L’anguille, des perches et de nombreuses autres espèces vivent également dans la Largue.

Loche franche

Lors de la balade, les participants furent sensibilisés au problème des écrevisses américaines qui risquent de transmettre des maladies mortelles aux espèces autochtones présentes plus en amont sur la Largue et qui peuvent dégrader les berges des milieux aquatiques.

Annonce de la sortie sur la faune de la Largue, samedi 27 septembre 2014 à 9h

La Largue abrite une faune riche, diversifiée et discrète. Ce sont notamment des poissons, des moules d’eau douce et des invertébrés qui vivent dans son eau. Mais d’autres espèces comme le castor, des chauves-souris, des oiseaux et des insectes y habitent ou se nourrissent sur le lit de la rivière ou dans sa ripisylve (boisement de berges).

Lamproie de Planer

Cyril BRETON, animateur Natura 2000 au SMARL, vous propose de découvrir ces espèces sur la Largue.

Rendez-vous samedi 27 septembre 2014 à 9h au parking de l’étang communal de Saint-Bernard. Inscription auprès de la Maison de la Nature du Sundgau au 03.89.08.07.50.

Synthèse de la sortie plantes aquatiques

La balade naturaliste a permis une première approche avec les végétaux aquatiques habituels des milieux aquatiques ou plus rares.

Parmi les espèces identifiées, 3 grands types de végétaux ont été observés : les espèces de berges, les espèces à feuilles flottantes, les espèces submergées.

Voici quelques espèces de berges observées :

Massette à larges feuilles

Sagittaire à feuilles de coeur ou flèche d’eau

Iris jaune

Rubanier d’eau

Voici quelques espèces à feuilles flottantes observées, parmi elles, la Chataîgne d’eau, devenue rare dans le Sundgau est protégée en Alsace :

Chataîgne d’eau

Lentille à plusieurs racines

Potamot nageant

Nénuphar jaune

Voici quelques espèces à feuilles submergées observées :

Myriophylle en épis

Cératophylle submergé

Potamot à feuilles obtuses

Potamot crépu

Pour les personnes qui souhaitent continuer leur découverte de ces plantes, voici une liste non exhaustive de quelques guides d’initiation :

Fleurs d’eau douce – carnet de nature édition Milan 1998

Les principaux végétaux aquatiques du Sud-Ouest de la France – Fare A., Dutartre A., Rebillard J.P. – Agence de l’Eau Agour garonne, 2011

Guide floristique simplifié des principales espèces végétales des cours d’eau et des fossés dans le massif des landes de gascogne – DFCI Aquitaine 2014

Guide pratique de détermination des plantes aquatiques à l’état végétatif du basin Artois-Picardie – Agence de l’Eau Artois Picardie

Espèces aquatiques des eaux courantes, aménagement écologique des cours d’eau – dgrne

Sortie plantes aquatiques 5 juillet 2014 à 14h

Les plantes aquatiques : voici des espèces dont on ne soupçonne pas la richesse et la beauté.

Espèces à fleurs blanches, jaunes ou roses, à feuilles flottantes ou immergées, avec ou sans racine, elles sont nombreuses et splendides.

Cyril Breton, animateur Natura 2000 au SMARL, vous invite à venir découvrir ces plantes au cours d’une balade au bord de l’eau. Ainsi, vous aurez peut-être l’occasion de voir des nénuphars, des châtaignes d’eau avec leurs fruits épineux, des carex avec leurs feuilles coupantes, ou du souchet odorant, une espèce qui ressemble au papyrus.

Rendez-vous samedi 5 juillet 2014 à 14h au parking de la salle communale de Friesen ou à 14h15/14h30 à la cabane de l’étang Herlenweiher. Inscription auprès de la Maison de la Nature du Sundgau au 03.89.08.07.50.

Nénuphar blanc

Synthèse de la soirée de découverte des amphibiens

La soirée fut riche en observations.

De nombreuses espèces d’amphibiens ont pu être observé durant cette soirée éclairée par une lune orange, basse dans le ciel.

Les rainettes vertes biens présentes ont chanté toute la soirée et nous avons eu le plaisir d’observer des individus avec des colorations peu courantes.

Rainette verte de couleur « classique »
Rainette verte de couleur brune

Nous avons également eu la chance de voir les 4 espèces de tritons présentes en alsace.

femelle de Triton alpestre
femelle de  Triton alpestre
mâle de Triton palmé
Triton ponctué
Triton ponctué
Tritons crêtés femelle et mâle

Deux Couleuvres à collier se sont également jointes à nous pour nous offrir un beau spectacle. Ceci nous a permis une première approche avec ces reptiles.

Couleuvre à collier
grenouille verte

Annonce de la soirée

Les amphibiens sont des espèces aquatiques telles que les grenouilles et les tritons. Parmi les 43 espèces Françaises, 13 sont connues dans le Sundgau. Durant le printemps et l’été, ils sont présents dans les étangs et les autres zones humides qu’ils occupent pour se reproduire.

Discrets le jour, ils sont plus actifs la nuit. C’est à ce moment que les mâles chantent pour les femelles et il n’est pas rare de les entendre et de les voir.

L’amplexus correspond au comportement reproductif de nombreux amphibiens où le mâle s’accroche au dos de la femelle pour l’accouplement. Ici, un amplexus de Rainettes arboricoles.

Cyril Breton, animateur Natura 2000 au SMARL, vous invite à venir les découvrir au cours d’une soirée : samedi 17 mai 2014 dès 21h.Prévoir des bottes et une lampe de poche.

Inscription auprès de la Maison de la Nature du Sundgau au 03.89.08.07.50.